L'église
Saint Martin de Quétigny
C’est
l’architecte SIRODOT qui
a construit l’Eglise de 1841-42 dans le style néoroman de l’époque
remplaçant les édifices anciens démolis (au moins 2).
En
pénétrant dans l’église, voûtée en berceau, l’attention est attirée
par la qualité des boiseries sculptées qui enveloppent, sur une hauteur de
quatre mètres, onze pilastres, sur lesquels repose la voûte de la nef et du
chœur, la douzième, entre la nef et le transept nord, portant la chaire à
prêcher. Les sculptures de ces boiseries
représentent des meubles, objets, vêtements liturgiques, cymbales
eucharistiques, comme cela se faisait couramment au XVIIIe siècle. Achetées
à Beaune vers 1857 (on en ignore l’origine exacte), ces boiseries ont été
classées monuments historiques en 1914.
Plusieurs
meubles et objets méritent de retenir l’attention :
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Une
toile peinte au XVIIIe siècle (2m50 x 2m) classée monument historique en
1966, a pour thème : Marie présentant
l’enfant Jésus à un moine franciscain,
sans doute Saint Antoine de Padoue : c’est une belle œuvre, pleine
de vie.
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Une
stalle curiale de la fin du XVIIe siècle et des
stalles (à cinq places) de la fin du
XVIIIe siècle sont en bois sculpté, inscrites à l’inventaire supplémentaire
des monuments historiques en 1996.
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Un
crucifix en bois sculpté a été, lui
aussi, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments
historiques. Il a pu servir, pour l’adoration de la Croix, le vendredi
Saint.
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Pour
mémoire, rappelons le beau panneau en bois sculpté de la Visitation (fin
du XVIIIe siècle) classé monument historique en 1976, qui se trouvait à
côté du crucifix, avant son transfert à la Visitation, la nouvelle église
de l’Ensemble paroissial.
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Une
statuette en bois, signée J.S. HARTMANN, 1933 : elle représente la
Vierge en son assomption, avec, à ses
pieds, des gerbes de blé ; bénie solennellement lors de la
procession du 15 août 1934, elle a été appelée par son auteur, une
femme, « Notre Dame des blés ».
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