Le chemin de Pâques à la Pentecôte : Une Présence Autre.
Au matin de Pâques, Jésus ressuscité apparait à Marie de Magdala puis aux Apôtres que ce soit sur le chemin d’Emmaüs ou dans la chambre haute ou encore au bord de la mer de Tibériade. Il apparait, se rend présent au milieu d’eux en toute simplicité. Aux disciples incrédules qui ne le reconnaissent pas, Jésus présente son corps supplicié, partage, rompt le pain, mange avec eux. A la lecture des écritures leurs yeux s’ouvrent. « N’y avait-il pas comme un feu qui brûlait au-dedans de nous quand Il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? » (L 24-32)
Jésus leur dit aussi : « Vous êtes témoins de tout cela. Et je vais envoyer moi-même sur vous ce que mon Père a promis. » (L 24-49)
Pour leur permettre d’accomplir leur mission d’Évangélisation, l’annonce de la Bonne Nouvelle et faire face aux dangers qui les menaçaient, il fallait aux Apôtres plus que du courage mais une foi à déplacer les montagnes. Jésus leur met au cœur la certitude qu’Il a vaincu la mort et que jamais, ils ne seront seuls. « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28, 20).
Jésus va aussi appeler sur eux la force de l’Esprit afin que soient transcendées leurs capacités et leur mission magnifiée.
« A la fin du temps terrestre de Jésus commence le temps de la confiance. »
En tant que Chrétiens, nous sommes appelés, comme les Apôtres à répandre la Bonne Nouvelle.
Jésus physiquement absent, ne nous laisse pas orphelins. Il se rend présent dans les sacrements et se donne à nous dans l’Eucharistie. Présence intime, intérieure, au plus profond de notre cœur. Certitude d’une Présence renouvelée qui donne la force de traverser les épreuves rencontrées sur nos chemins de vie.
Présence, force que des enfants et des adolescents de notre paroisse se préparent à recevoir dans l’Eucharistie et dans le renouvellement des vœux de leur baptême, avant que par le sacrement de confirmation ils ne reçoivent, à leur tour, la force de l’Esprit saint les confortant dans leur statut de bâtisseurs de l’Église.
Vêtus de blanc, comme le Prêtre au jour de l’Ascension, symbole de pureté, de lumière, ils vont accueillir cette joie que les mots ne peuvent dépeindre, née de la certitude que le retour de Jésus vers son Père, préfigure notre propre retour à Dieu. Joie née de la confiance en cette présence aimante qui nous aide tous à cheminer.
Monique Fijean