Encore une fin d’année scolaire… et un au revoir
mai 2025

Moment musical avec les vieux chaudrons – samedi 14 juin 2025 – Église St Martin


Concert pour les 30 ans d’Habitat et Humanisme 21 le 15 juin 17h à l’église de la Visitation
La billetterie est ouverte en scannant le QR code de l’affiche ou en vous présentant à l’entrée, avant le concert. Tarif 16 € tarif réduit : 12 €
Ou suivre ce lien
Visite – Eglise Saint Maurice

Feuille paroissiale n°168 – 3 mai 2025
SACRISTAINS ?! …
Sacristains ! Sacristains ! vous avez dit Sacristains ?
Qu’est-ce donc ? A quoi servent-ils ? Qui sont-ils ?
Actuellement : Marie-Claude et Gérard MONNIER, Daniel DUPERRAY, Marc CORDELIER (les Samedis et Dimanches), Bernadette et Etienne SCHILTZ.
Nous aimons nous appeler « Équipe Accueil Église (Sacristains) ». Notre But : Préparer la table de l’Eucharistie, s’assurer que tout est propre et prêt pour cela. Nous vous accueillons à chaque célébration, nous vous proposons d’en être Acteurs : lecteurs, serviteur de la Communion, quêteurs…
Souvenirs :
Il y a 10 ans déjà je prenais ma retraite après 42 ans de bons et loyaux services dans mon Entreprise, et en même temps je demandais à André JOBARD notre Curé de l’époque de prendre congés de la Pastorale des jeunes en tant que coordinateur (dix ans), et souffler un an pour réfléchir sur l’avenir… Quelques mois plus tard, il m’approche et me demande si je voudrais bien intégrer l’Equipe des Sacristains. Ce à quoi je lui répondais que je m’étais donné un temps de réflexion.
Six mois plus tard je réponds favorablement à sa demande.
A mon arrivée, nous étions quatre équipes, une équipe par mois, à raison d’une semaine chacune.
Depuis les âges venants nous nous retrouvons à trois équipes, puis deux.
Après un « appel » de notre nouveau Curé Jérôme, une personne s’est proposée, puis une autre (pour les week-ends).
Mais aujourd’hui, nous avons besoin de vous pour nous étoffer, l’âge grandissant !
Quatre ou cinq… équipes permettraient un roulement pour souffler entre deux services !
Nous serons « heureux de vous accueillir dans notre équipe ».
Merci à vous.
Étienne SCHILTZ
Mon Seigneur et mon Dieu – homélie du dimanche 27 avril 2025

Mon Seigneur et mon Dieu !
Chers frères et sœurs, chers amis,
Vous avez peut-être déjà vu cet extrait de film qui a circulé sur les réseaux. On y voit deux personnes visiblement perdues dans une forêt dense. Il y en a une qui doute, hésite et se décourage tandis que l’autre marche résolument et assurément dans une direction en essayant de convaincre son amie de le suivre.
- « Comment peux-tu être sûr que c’est le bon chemin ? » demande l’amie qui hésite. Et l’autre lui répond, je n’en sais rien.
- « Mais pourquoi continuer à marcher résolument dans cette direction ? Vois-tu un chemin là-bas ?
- « Non, je ne le vois pas. Mais je crois qu’il est là. »
- « Tu crois ? »
- « Oui. Je crois », lui répond le téméraire. Nous marchons par la foi, et non par la vue. La foi n’est pas une certitude visible, mais une confiance profonde en l’invisible. »
Dans l’Evangile de ce jour, le Ressuscité de Pâques nous fait le don de la foi en même temps que celui de l’Esprit Saint. Et ceci grâce à un homme appelé Thomas, surnommé Didyme, c’est-à-dire « jumeau ». Dans certaines cultures – c’est le cas pour la mienne -, on donne le surnom de jumeau à quelqu’un qui est vraiment jumeau. On peut croire que ce Thomas est vraiment un jumeau, mais l’Evangile ne parle jamais et nulle part de son frère jumeau ou de sa sœur jumelle. Le frère jumeau de Thomas, c’est peut-être le lecteur lui-même, c’est celui qui découvre Thomas et son itinéraire de foi aujourd’hui et qui réalise qu’il est un peu comme lui. Nous sommes les jumeaux de Thomas. Comme lui, nous cherchons des signes tangibles pour croire. « Si je ne vois pas… je ne croirai pas ».
Mais Jésus, dans sa miséricorde, répond à son besoin : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains… ». Thomas offre alors à son maître la plus belle profession de foi au Ressuscité : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ».
Jésus conclut en disant : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Cette béatitude s’adresse à nous qui n’avons pas vu le Christ ressuscité de nos yeux, mais qui croyons en lui. Elle souligne que la foi est un acte de confiance, qui n’est pas basée sur la preuve, mais sur la relation. La foi est l’assurance de marcher dans une direction où l’on n’est pas seul. Elle n’est pas une assurance tout risque, mais elle est une confiance donnée. Je te fais confiance. Je crois que tu m’aimes et que ton amour pour moi est inébranlable. Je crois en toi. Je marche avec toi, même si je ne sais pas où conduit le chemin.
Avant cette rencontre avec Thomas, Jésus apparaît aux disciples et leur dit : « La paix soit avec vous », puis Il souffle sur eux en disant : « Recevez l’Esprit Saint ». Puis il les envoie en mission : « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie ».
Ce souffle est le don de l’Esprit, qui transforme les disciples craintifs en apôtres courageux. Il est la force qui nous pousse à témoigner de notre foi, même sans avoir vu.
Frères et sœurs, comme Thomas, nous cherchons des signes. Mais Jésus nous invite à une foi plus profonde, une foi qui ne dépend pas de la vue, mais de la confiance en sa parole et en sa présence. Il ne nous laisse cependant pas orphelin des signes de son amour et de sa présence. Mais il nous faut ouvrir les yeux de nos cœurs pour les voir dans l’Esprit Saint qui éclaire. Recevons donc l’Esprit Saint, et avançons avec foi, en proclamant avec Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Amen.
Judicaël
Courons vers le Ressuscité qui fait toute chose nouvelle – homélie du 20 avril 2025 – dimanche de Pâques

Courons vers le Ressuscité qui fait toute chose nouvelle !
Chers amis, chers frères et sœurs,
Nous courons tous ce matin. Non pas pour aller regarder un match de rugby, non pas pour aller à la salle de sport ou pour emmener les jeunes au terrain de foot. Nous courons tous ce matin, et pourtant c’est dimanche. Il n’y a pas de classe pour les enfants, pas de service à prendre à 8h ou à 9h. Pas de risque d’être en retard, pas de train à prendre. Nous courons tous ce matin avec Marie-Madelaine et les deux disciples de l’évangile, qui vont au tombeau pour voir la merveille des merveilles. Pour voir comment Dieu recrée toutes les créatures, comment il redonne le souffle qui fait vivre et respirer, comment il fait pousser les fleurs à l’aurore de la création nouvelle. Nous courons tous, bébés, enfants, jeunes et vieux vers ce jardin de Pâques où tout renaît. Vers ce jardin d’où se lève aujourd’hui la nouvelle création. Vers ce jardin de l’amour, qui fait vivre et respirer, vers ce jardin où l’espérance convoque en un instant tous les vivants pour leur dire une seule et même chose qui fait vivre et chanter : Christ est vivant, Christ est ressuscité, Dieu aime toutes ses créatures. Et pour elles, Il a fait lever au matin de Pâques, la lumière de la résurrection. Toute la création chante ce matin que le Christ notre espérance est ressuscité.
Faut-il donner des preuves qu’il est Ressuscité et vivant ? Les pièces à conviction sont indiquées dans l’Evangile. Première preuve : le tombeau est découvert vide. Le corps n’y est plus. Peut-être qu’il a été volé peut-on objecté ! Mais l’évangile précise que les disciples en arrivant au tombeau, et en s’y penchant, virent que les linges sont posés à plat et le suaire qui avait entouré la tête de Jésus est roulé et laissé à sa place. Si le cadavre de Jésus a été enlevé ou volé, les ravisseurs de cadavre (ce n’est pas le plus beau des jobs) l’auraient emporté avec les linges qui le recouvraient. En tout cas cela aurait été logique. Posés dans le tombeau, les linges qui symbolisent la passivité de la mort nous disent qu’il en est sorti délié et sans entrave.
Notre itinéraire de foi est comme celui des disciples. Ils virent le tombeau vide et ils crurent. L’ensemble du plan de Dieu nous apparaît quand nous croyons. Quand nous donnons notre foi sans hésiter, tout devient clair. Il ne faut pas comprendre pour croire, il faut croire pour comprendre. Il n’y aura pas d’autre preuve que le tombeau vide et le témoignage des communautés chrétiennes. Mais au-delà de toute preuve, nous pouvons vérifier les effets de la résurrection dans nos propres vies et dans l’assemblée des croyants que nous constituons. Nous ne nous sommes pas donné rendez-vous ce matin et pourtant nous sommes si nombreux. Vous êtes neuf à demander à être baptisés dans sa résurrection en ce jour de Pâques, et pourtant vous ne vous êtes pas consultés.
Avec vous qui allez être baptisés, nous courrons tous ce matin vers la fontaine de la résurrection, là où le Ressuscité nous communique sa vie, là où se trouve l’antidote du mal et de la mort. A cette fontaine, vous allez, tous les neufs, ressusciter avec le Ressuscité pour vivre autrement. Vous vivrez en étant transfigurés par Lui. Et vous pourrez vous-mêmes sentir la nouveauté de toute chose en regardant le monde avec les yeux du Ressuscité et en laissant votre cœur battre à l’unisson du sien.
Sœurs et frères, Dieu nous révèle aujourd’hui qu’il est capable de transformer toute situation, y compris les situations les plus désespérantes ; il est capable de transformer les situations de mort en situation de vie. Quelle profusion dans tes œuvres Seigneur, proclame le psaume, la terre s’emplit de tes bienfaits. S’il est vrai que tu aimes Seigneur toutes tes créatures, alors tu aimes aussi chacun de nous malgré notre indignité. Tu connais mon cœur et la famille de ses désirs. Avant de me le donner tu l’as tenu en tes mains. Tu connais mon intelligence et son mystère. Tu y as déposé le désir de te voir. Tu connais ma mémoire et chacun de ses replis, tu y as caché le souvenir de ton amour. Toutes tes créatures tu les tiens en tes mains. Mais nous Seigneur, tu nous serres sur ton cœur, car tu veux que nous t’aimions comme Notre Père en ton Fils Jésus Ressuscité dans la puissance de l’Esprit Saint. Amen
Judicaël