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Une rentrée catéchèse dynamique et bien vivante – septembre 2024

C’est dans une grande joie que plus de 80 enfants et jeunes reprennent le chemin de la catéchèse, répartis en 9 groupes de niveau autour de leurs 12 animateurs pour cette nouvelle année scolaire.

Avec une particularité cette année : le Seigneur appelle toujours puisque 5 enfants et grands jeunes demandent à découvrir Jésus pour se préparer au baptême et 2 ados demandent à communier.

Les plus petits se retrouveront 5 fois dans l’année, les enfants en primaire et les collégiens en 6ème et en 5ème tous les 15 jours, et les 16 plus grands, de la 4ème au lycée, en rencontre mensuelle avec le père Judicaël.

Des temps forts et des messes famille mensuelles nous réuniront régulièrement pour grandir dans la Foi et développer la fraternité pour un vivre ensemble paroissial et diocésain intergénérationnel.

Francine Naudet

Feuille paroissiale n°161 – 28 septembre 2024

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DES ADULTES DEMANDENT LE BAPTÊME : UN SIGNE POUR NOTRE FOI

Un peu partout en France, le nombre de personnes adultes demandant le baptême est en grande augmentation. Selon RCF, 5 463 adultes ont reçu le baptême à la nuit de Pâques 2023, et 7 135 en 2024. Ce chiffre représente une augmentation de 31% en 2023 et de 28 % en 2024 . Chez les adolescents de 11 à 17 ans, on note aussi une augmentation de 50 % du nombre de demandes de baptême l’année dernière (plus de 5000 baptisés). Dans notre paroisse, deux adultes et une adolescente ont reçu le baptême en 2023 et trois adolescents en 2024. Cette année, une dizaine d’adultes et plusieurs adolescents se préparent pour recevoir ce sacrement à Pâques 2025 et à Pâques 2026. Nous nous organisons pour que tous ces catéchumènes soient accueillis et accompagnés vers le baptême et qu’ils trouvent effectivement leurs places dans notre communauté. Ce dimanche 29 septembre, les adultes se retrouvent en catéchuménat paroissial avec leurs accompagnateurs pour échanger sur le thème de la foi et de la messe.

Que signifie au fond cette augmentation des demandes de baptême chez les adultes ?

Cela signifie avant tout que le dynamisme de la foi fait son chemin et que nos communautés témoignent de ce dynamisme. Les demandes de baptême en sont le fruit. Cela signifie aussi que le Seigneur continue d’appeler à sa suite. Et que des hommes et des femmes entendent encore aujourd’hui cet appel et y répondent. Le baptême est une réponse à l’appel de Dieu. Il y a au cœur de chaque homme et de chaque femme un désir de Dieu, une soif d’absolu et une quête de sens. Nous sommes par essence des êtres religieux. Mais l’appel du Ressuscité nous rejoint par son Église formée par la communauté des baptisés. C’est par eux qu’Il accueille ceux et celles qui choisissent de répondre à cette soif, et par eux. Il leur transmet le don de la foi. Le jour de leur entrée en catéchuménat, à la question : « que demandez-vous à l’Église de Dieu ? » les catéchumènes répondent : « La foi ». – « Que procure la foi ? » , – « la vie éternelle ». Soutenons tous ensemble par nos prières et notre proximité, ceux et celles qui marchent vers ce grand moment de la vie : celui où l’on est plongé dans le bain baptismal en signe d’alliance avec le Christ pour la vie éternelle. Et que leur démarche ravive notre foi et notre espérance.

P. Judicaël Mitokpey, vicaire

« Le Seigneur est mon appui… » ps 58 – homélie du dimanche 22 septembre 2024

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Les lectures du jour

« C’est la rentrée paroissiale. Nous commençons notre année pastorale en célébrant la messe. Nous voulons vivre notre année à l’image d’une partition de musique que nous voulons jouer ensemble.

Nous venons de vivre la première partie de la messe que l’on appelle la liturgie de la Parole. Nous pouvons aisément comparer la liturgie de la parole à un « orchestre » qui se met en place pour que la musique soit heureuse et harmonieuse.

Dans un orchestre, il y a divers instruments ! De gros instruments un peu lourds à mettre en place que l’on peut comparer aux premières lectures issues de l’ancien testament, que l’on connait souvent assez mal. Ils sont si lourds que parfois nous pouvons avoir tendance à les considérer comme faisant parti du passé, de l’ancien. Un psaume tiré aussi de l’ancien testament vient faire suite à la première lecture. Puis une deuxième lecture issue des lettres du Nouveau testament et enfin un texte d’Évangile. Cela forme un orchestre. Pour que ces lectures deviennent une « harmonie », il s’agit de faire jouer ensemble ces instruments. Dans une orchestre, il y a un chef d’orchestre qui avec un instrument que l’on appelle un diapason, prend la note de départ et donne le ton pour que l’ensemble soit juste. Le curé à la tête d’une paroisse n’a pas de diapason mais « la prédication » pour que la communauté qui veut vivre des textes de la parole de Dieu puisse vivre l’harmonie de Dieu.

Pour cela, il nous faut extraire un verset qui «  donne le ton ». Aujourd’hui c’est un verset du psaume qui nous est offert comme le « bon ton » de ce que nous allons vivre. Ce verset est le suivant tiré du Psaume 58 : « Le seigneur est mon appui ». Dans la vie, nous avons besoin de point d’appui. Vous êtes assis sur des bancs dont le dossier est votre appui. Lorsque nous faisons une randonnée par exemple, nous pouvons nous arrêter contre un rocher pour reprendre souffle et nous appuyer. Après cette pause nous pouvons repartir. Le Messie est d’ailleurs souvent comparer à un rocher dans le premier testament

La parole de ce dimanche nous offre de comprendre la présence de Dieu dans nos vies comme un appui nécessaire pour que la vie soit harmonieuse. Pourquoi avons-nous besoin de l’appui de Dieu ? Parce que nous risquons de tomber, le monde bousculé risque de tomber, c’est-à-dire de ne plus permettre aux hommes de vivre ensemble en harmonie. Les lectures viennent aussi l’expliquer lorsque Saint Jacques dit « d’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits ? ». Il est question aussi dans la première lecture du livre de la Sagesse du juste persécuté, tué malmené. L’histoire humaine semble , sans cesse, répéter les guerres les conflits. La vie humaine est bousculée par ces épreuves, par ce sang innocent trop souvent versé pour écrire l’histoire. Dieu n’est pas indifférent à ce monde malmené, une planète que l’on détruit , où peut être bientôt nous ne pourrons plus vivre, des empires qui veulent s’étendre et qui, pour cela, détruisent, font la guerre et tuent ! Notre monde bousculé, malmené a besoin de l’appui du Seigneur. C’est pour cela que Dieu se présente à nous comme notre Appui et cela est une bonne nouvelle ; parce que Dieu donne et veut la Vie, et non la mort et les conflits.

Dans l’Evangile, Jésus enseigne que le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes, qu’il sera tué et que trois jours après sa mort il ressuscitera ».. Les disciples ne comprirent pas bien cette annonce ce manque de compréhension peut être légitime , car lorsque Jésus énonce cela – un Messie livré, tué puis ressuscité – la résurrection n’ pas encore eu lieu. Mais justement, c’est au cœur de la vie humaine bousculée, au cœur de la vie des sociétés malmenées, au cœur de la souffrance humaine que de toute manière un jour où l’autre nous rencontrons que Jésus annonce ce que Fait le Seigneur. Jésus entre au cœur de l’histoire, il prend sur lui conflits et guerres pour que la marche du monde puisse traverser ces souffrances et marcher vers la vie. Les hommes ne font que construire une histoire qui revient sans cesse au point de conflits et de mort. Dieu ne construit pas l’histoire de cette manière : Dieu fait de l’histoire une harmonie tenue vers la Vie uniquement ! Jésus nous demande de regarder vers l’avenir, de regarder devant, de regarder vers la vie ! Les yeux fixés sur le Christ, la vie du monde ne s’arrêtera pas avec la mort, les guerres et les conflits, comme arrivée au bout d’une impasse.

Il ressuscitera ! La vie du monde ressuscitera, en prenant appui sur le Seigneur.

C’est pour quoi en ce dimanche, le Seigneur nous demande d’ouvrir nos cœurs, de prendre appui sur Lui pour que la vie devienne une harmonie, pour qu’ensemble , comme un orchestre nous puissions faire de l’histoire une belle partition de musique, une harmonie. Le seigneur est notre appui pour que nous vivions et sachions traverser les guerres et le conflits, les épreuves. Le Seigneur est le levier qui permet la vie à l’histoire de l’humanité! Seigneur donne la résurrection parce que Jésus est le Chemin, La Vérité et la Vie !

Père Jérôme Richon, curé de la paroisse de La visitation

« Celui qui accueille un migrant, accueille le Christ. »

Inlassablement le pape François appelle les chrétiens à se mobiliser, à tendre la main à toute personne, migrante ou réfugiée, venant frapper à nos portes, à « accueillir, protéger, promouvoir, intégrer ».

Le dimanche 29 septembre prochain, nous célèbrerons la 110ème journée mondiale du migrant et du réfugié sur le thème de : Dieu marche avec son peuple. Le pape nous rappelle à cette occasion que nous sommes tous migrants sur cette terre, en route vers notre vraie patrie, le « Royaume des Cieux ».  Il nous invite à cheminer ensemble, avec les plus vulnérables. Nous accueillerons à 10h différentes communautés d’origine étrangère, pour célébrer ensemble « une messe des peuples ». La rencontre se prolongera par un piquenique partagé puis un temps de réflexion et de prière autour du texte papal avec la participation de notre archevêque Antoine Hérouard.

Le 18 juin dernier près de 200 personnes, bénévoles et personnes accueillies ont eu le bonheur de fêter dans la convivialité et le partage cette initiative de repas solidaires servis depuis plus de 10 ans.

Devant les discours de haine récurrents, les conditions d’accueil qui se durcissent, les besoins croissant, les bénévoles ont besoin aussi de se remobiliser, de puiser des forces au seuil de la reprise de l’activité. Une journée de récollection, prêchée par Don Olivier Quenardel, leur est proposée le 13 septembre de 10h à 17h à Cîteaux. Temps de retour à la Source, de paix, où puiser énergie, discernement. Confiants en la Parole de Dieu pour renouveler l’élan et ouvrir mains et cœurs à l’appel de nos frères migrants.

N’hésitez pas à venir à cette journée de ressourcement ouverte à tous. Apportez votre pique nique.

Monique Fijean membre de l’équipe EAP

En savoir plus : https://missionetmigrations.catholique.fr/animer/journee-mondiale-du-migrant-et-du-refugie/journee-mondiale-du-migrant-et-du-refugie-2024/

Veillée de chants et de prières – vendredi 11 octobre 2024 à 20h30

Venez chanter avec nous lors de notre prochaine veillée !

Passer un moment ensemble, mettre de côté notre quotidien et prendre un temps de partage et de prière le temps d’une soirée.

Nous serons heureux de vous retrouver, et nous comptons sur vous pour inviter vos amis !!!

Voir et Revoir la veillée : https://aineo.fr/

Entrée libre, accès PMR, parking…

 A très bientôt !

Si Dieu existe pourquoi la souffrance? – homélie du dimanche 15 septembre 2024

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Les lectures du jour

Si Dieu existe pourquoi la souffrance?
La souffrance du juste : drame pour notre foi, Puissance de salut

Chers frères et sœurs,

chers amis,

La première lecture de ce dimanche décrit un serviteur de Dieu qui connaît les plus grandes humiliations. Il souffre. On le frappe, on lui arrache la Barbe, on lui crache au visage. Mais il affirme contre toute attente que le Seigneur son Dieu vient à son secours et qu’il n’est pas atteint par les outrages. Il estime que Celui qui témoigne de sa justice est proche, et qu’Il prendra sa défense. Ce texte qui appartient au chant du serviteur souffrant dans le livre du prophète Isaïe nous dit quelque chose du juste dans l’épreuve. Il laisse entendre que l’épreuve, l’injustice et l’humiliation n’épargnent pas les amis de Dieu. Ceci est à contre courant de nos pensées humaines. Si Dieu existe pourquoi la souffrance ? S’il est amour pourquoi laisse t-il ceux qui croient en lui souffrir de la maladie, ou connaître quelque situation difficile. Le mystère de la souffrance du juste est ce qu’il y a de plus inaudible dans le Christianisme et c’est aussi, paradoxalement, ce qui fait la puissance de notre foi. Non pas que Dieu gagne en puissance en nous faisant souffrir, mais précisément parce qu’il vient habiter et porter la condition de souffrance qui est la nôtre et en fait un chemin du salut. Dire que Jésus a souffert la croix, à peu près en subissant les mêmes humiliations que le Serviteur souffrant d’Isaïe auquel la tradition l’a d’ailleurs identifié, ce n’est pas un mythe, ce n’est pas une légende, c’est un fait. Et ce n’est pas non plus un parti pris pour le dolorisme. Nous faisons bien de marcher avec Jésus, de reconnaître comme Pierre qu’il est le Fils du Dieu vivant. Mais sommes-nous prêts à entendre que le Fils de l’homme va souffrir, qu’il va être rejeté et que sans doute nous ne serons pas épargnés ? C’est là que notre vie de Chrétien prend son virage le plus décisif. Sommes nous prêts à annoncer et à suivre un messie crucifié ?

Et qu’est ce que suivre un messie crucifié ? Selon Jésus lui-même, c’est prendre le chemin qui conduit à se perdre et sans lequel, il serait impossible de se trouver. C’est prendre un chemin de renonciation. Devenir disciples de Jésus et le suivre, c’est renoncer à tout un tas de petites et de grandes choses qui nous attachent à nous-mêmes. C’est accueillir notre vulnérabilité et celle des autres comme un vase creux qui se laisse remplir par l’amour infini de Dieu.

Ensuite, c’est agir. Si Jésus a renoncé à son divin rang et a embrassé notre condition de souffrance, il a aussi beaucoup agit en faveur des pauvres et des malades, des plus vulnérables de son temps. C’est là que la preuve de son amour s’est faite la plus explicite. Il a guérit les malades, donner à manger à la foule qui avait faim ; il a consolé ceux qui étaient dans le deuil et leur a rendu la joie ; il a pardonné à la femme adultère et lui a rendu sa dignité. Telle doit être notre attitude devant les souffrances et les humiliations. Plutôt que de nous contenter de rêver d’un monde ou elles disparaîtront, agissons en faveur des plus vulnérables et des plus pauvres. C’est là l’expression la plus vraie et la plus éloquente de notre foi. Et c’est ce que nous rappelle Saint Jacques dans la deuxième lecture : Si quelqu’un prétend avoir la foi sans la mettre en œuvre à quoi cela sert-il ?

Frères et sœurs, notre réponse à la question « pour vous qui suis-je ?» définit notre identité chrétienne. Cette réponse n’est pas verbale. Elle se trouve dans notre rapport personnel à la croix et dans notre capacité à porter les croix les uns des autres.

Judicaël Mitokpey
15 septembre 2024

Foire aux livres et vente de confitures – 14 & 15 septembre 2024

Le 14 septembre de 14H à 18H et le 15 septembre de 11H30 à 18H, les gourmands de confiture et de lecture ne manqueront pas de venir faire provision de douceurs pour l’hiver.

Petite nouveauté cette année vous pourrez découvrir aussi les réalisations de l’atelier couture du secours catholique.

Vous êtes attendus nombreux.

Puiser de la force dans la contemplation pour agir en faveur de la création ! – homélie du dimanche 1er septembre 2024

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Les lectures du jour

Puiser de la force dans la contemplation pour agir en faveur de la création !

Chers frères et sœurs,

Chers amis,

Vous le savez ou vous ne le savez peut-être pas, aujourd’hui c’est le dimanche de l’entre-deux. Non pas de l’entre-deux chaises, mais l’entre-deux curés. Voilà c’est comme ça ! nous rendons grâce à Dieu pour l’un et l’autre. Pour celui qui s’en va se reposer (nous souhaitons que ce puisse être vraiment le cas) et nous rendons grâce pour celui qui vient vient travailler à l’avènement du royaume de Dieu et à la croissance de ce royaume dans le cœur de chacun (nous souhaitons aussi que ce puisse être vraiment le cas). Et enfin nous rendons grâce pour ceux qui restent là, vous et moi. Que nous puissions accueillir ces changements non pas comme des spectateurs qui restent au balcon de l’histoire et qui en subissent les changements mais comme des coopérateurs de ce que la providence divine enseigne et apporte avec chaque changement. Aujourd’hui c’est donc le dimanche de l’entre-deux curés, parce que le père Jérôme Richon, nouveau curé va être installé et établi dans cette charge dimanche prochain.

Vous le savez ou vous ne le savez peut-être pas, aujourd’hui c’est aussi la journée mondiale de prière pour le don de la création. Cette journée de prière pour le don de la création qui est toujours célébrée le 1er septembre et ouvre le mois de la création. Cette journée est à la fois un moment pour célébrer la décision de Dieu de créer, [oui toute la création et toutes les créatures y compris vous et moi, sont des dons de Dieu], mais cette journée est aussi un moment pour réfléchir sur la façon dont nous gérons ce grand don de la création. Tout commence dans l’Écriture avec le grand mystère de la création comme une étincelle généreuse au milieu d’un chaos obscure. Qu’avons-nous fait de ce don ? Qu’avons nous fait de cette création qui est comme le dit le pape François, langage de l’amour de Dieu. Cette journée interpelle notre responsabilité individuelle et collective vis-à-vis de la création et nous invite à passer à l’action. Une action enracinée dans la contemplation de la beauté de Celui qui crée et de ce qui est créé.

Autrement nous serons ni plus ni moins qu’un peuple qui honore Dieu des lèvres et qui ne l’a pas dans le cœur. L’évangile de ce jour nous met en garde contre cette tentation.

Notre communauté Église et chacun de nous avec elle, est aussi tentée de se scléroser dans des pratiques religieuses extérieures. Ce peuple m’honore des lèvres mais leur cœur est loin de moi. Si Jésus a pris naissance dans notre humanité, s’il est venu vivre dans la création et au milieu des créatures, c’est parce que l’homme en tant qu’il est inséré dans la création a du prix aux yeux de Dieu. Et c’est ce souci de l’autre et de la réalité création dans laquelle il est pris et sans laquelle il ne peut vivre qui doit nous habiter. Autrement, nous pouvons être tenté comme les pharisiens de tomber dans une espèce de ritualisme qui consiste à s’enfermer dans le rite en oubliant complètement pourquoi le rite est fait. Ce que le Seigneur attend de nous, c’est qu’en pratiquant le rite, en venant célébrer le dimanche, en priant, en faisant des pèlerinages, en recevant les sacrements, nous apprenions à aimer. Nous apprendrons à aimer non pas en nous attachant au rite, mais à la personne du Christ. Le danger qui nous guette tous, c’est que, en s’habituant au rite et aux pratiques religieuses, nous en fassions des protections qui nous empêchent de nous poser les vraies questions. On peut s’organiser par exemple une vie confortable et ne plus se laisser interpeler par l’audace du Christ et de son évangile, ou par ce qui se passe autour de nous. Une pratique religieuse est évaluée à partir de l’esprit qui l’anime. Nous passerons ainsi d’un comportement religieux apparemment parfait, à la foi qui est une relation de confiance avec le Seigneur.

Que notre action puise sans cesse dans la contemplation de ce Dieu qui nous aime tant et de ses œuvres qui sont des langages de son Amour.

Et comme dit Saint Paul, Que le Christ habite en nos cœurs par la foi.

Judicaël Mitokpey, vicaire