Feuille paroissiale N° 105 – février 2019

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J’étais malade et …

       Le Jour du Seigneur est l’émission encore en activité la plus ancienne de la télévision française, en dehors du journal télévisé. Elle permet de participer à la messe quand la maladie empêche de se rendre à l’église. Des malades en témoignent :  » Pour rien au monde, je ne manquerais la messe à la télé. Je la regarde, je l’écoute, je prie. Mais je suis privé du geste de paix et de la communion. »
        Ce manque est comblé quand un frère ou une soeur en Jésus-Christ, conjoint, parent, ami, voisin ou paroissien, vient prolonger à la maison l’eucharistie célébrée par la communauté en apportant la communion. De l’autel au fauteuil ou au lit du malade, le corps du Christ voyage dans une petite boîte appelée custode (ce qui veut dire gardienne), volontiers portée sur la poitrine, tout près du coeur. Se saluer, ouvrir la custode, prier ensemble, donner le pain de Vie sont des instants de douceur et d’émotion partagées qui disent la Foi et l’Espérance communes. C’est facile et c’est beau pour l’un et pour l’autre. Il serait dommage de ne pas le demander, il serait dommage de ne pas le proposer.
        Comme l’accueil de l’étranger ou le partage avec les démunis, la visite aux prisonniers et aux malades, quelles que soient leurs convictions, est une façon simple de rencontrer Jésus : « J’étais malade et vous m’avez visité. » (Mt 25, 36). Beaucoup le font discrètement, avec bonheur. Pour certains la visite à domicile, à l’hôpital ou en EHPAD, fait un peu peur. C’est bien compréhensible. On peut en parler avec d’autres plus habitués et s’entraider.
        Le 10 février sera le dimanche de la santé dont le thème, cette année, est : « Témoin d’une bonne nouvelle ». Malades ou bien-portants, jeunes ou âgés, soyons tous, selon notre manière propre, des témoins de l’Évangile !

Vincent Boggio